Le Glory Hole
Le Glory Hole fait partie des nombreuses pratiques libertines. Elle consiste à insérer son sexe dans un trou afin de recevoir une fellation de son/sa partenaire ou de la part de véritables inconnus. Le côté excitant de cette pratique est le fait de ne pas savoir ni voir qui est de l’autre côté du mur. C’est aussi le fait de donner du plaisir ou de ce recevoir du plaisir sans rien en retour. C’est une des pratiques les plus emblématiques du fantasme du sexe avec un/une inconnu.e et sans lendemain.
La communication
Le but est de rester anonyme des deux côtés du mur, parler pourrait aiguiller sur l’identité. Deux doigts passés dans le trou ? C’est une invitation : une personne de l’autre côté souhaite qu’une verge soit insérée dans ce même trou. Une des façons de communiquer est également de « toquer » contre la parois du mur. Si par exemple l’éjaculation est imminente, l’homme peut toquer 3 fois afin de prévenir le ou la suceuse qui fera ce qu’elle souhaite de ce sperme (avaler, faciale…). Une autre règle est que celui qui jouit laisse la place aux éventuels prochains candidats.
Comme toujours en libertinage, n’oubliez pas que le pouvoir est du côté des femmes et qu’elles auront toujours le dernier mot.
D’où vient la pratique du Glory Hole ?
L’apparition de cette pratique semble provenir de la communauté gay. Des trous étaient faits dans les toilettes publiques hommes afin d’assouvir des désirs de voyeurisme. Petit à petit, ces trous ce sont agrandis afin de pouvoir y glisser un penis. Le porno a largement contribué à faire connaitre cette pratique aux hétéos. Aujourd’hui, il en existe différents types et notamment des Glory Holes féminin où la femme ne connait pas l’identité de celui au celle qui lui procure un cunnilingus.
Où pratiquer le Glory Hole
Le Glory Hole peut se pratiquer à domicile. Il suffit de percer un trou dans un mur et d’avoir un/une ou des partenaire(s). Si vous ne voulez pas sacrifier vos cloisons, d’autres lieux mettent des Glory Holes à disposition.
Rare sont les clubs libertins ne proposant pas au moins un Glory Hole. Cette pratique s’est démocratisée et est devenue très courante que ce soit dans la communauté gay ou hétéro. Les sex-shops, les cabines de visionnage de porno et certains bars ne sont pas en reste non plus.
On peut également retrouver des Glory Holes dans des lieux publics comme des aires d’autoroutes ou des cabanes en forêt. Ce site recense d’ailleurs les endroits où l’on peut en trouver à travers la France entière.
Conseillée en temps de Covid
Le British Columbia Centre for Disease Control, autrement dit l’agence de santé publique de la province canadienne de Colombie Britannique a recommandé cette pratique en juillet 2020 :
En effet, cette pratique sexuelle ne nécessite que peu de contact, empêche les postillons, et limiterai donc les risques de contamination .
Si c’est ça, nous on veut bien respecter les gestes barrières…
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