Le cuckholding, le candaulisme poussé à l’extrême ?
Il y a peu, on vous parlait du candaulisme, cette pratique qui consiste à ce qu’un des partenaires prenne du plaisir à voir l’autre partenaire avec une tierce personne. Aujourd’hui on vous parle du cuckholding, qui pourrait être vu comme la pratique extrême du candaulisme…
Le cuckholding, qu’est-ce que c’est ?
Le terme vient de l’anglais cuckhold, qui signifie cocu. Le mot vient lui même de cuckoo (le coucou). Pour la petite histoire, la femelle coucou pond ses oeufs dans le nid des autres… Vous voyez le lien ? Dans la pratique du cuckholding, un des partenaire laisse l’autre aller dans le lit d’un tiers ; c’est donc une forme de cocufiage consenti par tous. Et où tout le monde prend du plaisir.
Et du coup, la différence avec le candaulisme ?
Quelle différence donc avec le candaulisme ? Si les deux pratiques se ressemblent, elles méritent tout de même d’être nuancées. Le cuchold est souvent décrit comme une forme de candaulisme poussée à l’extrême. Les notions d’humiliation et de domination/soumission y sont souvent présentes. Le « cocu » (souvent l’homme) ne participe pas et est très souvent abstinent. Il « attend que ça se passe » et a souvent l’ordre de ne pas se toucher ou de ne pas soulager son désir de quelconque manière. Le/la partenaire va prendre un malin plaisir à exciter son/sa partenaire sans que celui/celle-ci ne puisse rien faire. Pour cela, certains n’hésitent pas à utiliser des cages de chasteté ou tout autre objet de contrainte.
Le côté excitant
Les couples qui pratiquent le cuckhold s’accordent à dire que tout comme pour les pratiques BDSM, le côté excitant de la pratique et la relation D/S (dominé/soumis). En plus de cela, le cuckhold renverse généralement les codes habituels car c’est généralement l’homme qui est soumis et la femme qui domine. Même si l’inverse est possible, le cas est plus rare. . Tout comme pour le candaulisme, c’est aussi le fait de voir son/sa partenaire prendre du plaisir avec un.e autre (tout en restant fidèle) qui excite.