Le consentement

Le consentement

On ne le répétera jamais assez, le consentement c’est la base de tout rapport. Donc on va encore le répéter, car apparement ça n’est pas encore rentré dans certaines petites têtes…

Pourquoi on vous prend la tête avec ça ?

Le consentement c’est le fait d’exprimer son accord pour faire quelque chose par des paroles et/ou des gestes. Il est indispensable dans n’importe quelle situation. Le consentement sexuel fait particulièrement jaser car il a longtemps été pensé comme secondaire et acquis. Il n’y a pas si longtemps, on pensait encore qu’une femme mariée avait un devoir conjugale envers son mari… donc qu’elle lui devait un « quota » de sexe. Son mari avait alors tous les droits sur elle, même quand cette dernière ne le souhaitait pas.

Arrêtons tout de suite avec les idées reçues comme « les femmes ont moins de libido que les hommes » ou « les hommes, eux, sont toujours partants pour une partie de jambes en l’air ». C’est un grand NON ! Chacun.e a sa propre libido avec des moments de pics de grandes excitations et des passages à vide. C’est tout à fait normal.. Parfois on a envie, et parfois non !

Le consentement n’est pas valable si il est donné sous contrainte ou suite à une négociation. Il en est de même si la personne hésite : il faut considérer cela comme un non. Cette personne pourra toujours revenir sur sa décision par la suite si elle le souhaite.

Dans le milieu du libertinage c’est d’autant plus important qu’on ne connait pas forcément très bien son/sa/ses partenaire.s. Il est parfois difficile de différencier un gémissement de plaisir d’un râle de douleur… Pas facile non plus de décrypter le langage non verbal… Voilà pourquoi le consentement doit être exprimé de manière très claire.

Sans consentement, tout acte sexuel est une agression ou un viol et laisse des traces indélébiles.

Le consentement c’est sexy

Peur de casser l’ambiance en demandant le consentement de votre partenaire dans un moment hot ? Sachez que les mots peuvent être très sexy… Prenez votre voix la plus suave et décrivez lui tout ce que vous aimeriez lui faire en lui demandant son accord. Cela fera monter la température et vous serez rassuré sur ses envies. En fonction de votre interlocuteur, vous pouvez utiliser des mots plus ou moins crus. Bien choisis, ces mots peuvent être de véritables révélateurs d’excitation… Autant lier l’utile à l’agréable.

« J’ai très envie de m’occuper de toi et de te faire jouir comme jamais… Tu voudrais ? « 

Quand demander le consentement ?

Vous devez vous assurer du consentement de votre partenaire à tout moment. A chaque changement d’activité, il faut être certain que votre partenaire le souhaite aussi. Pendant l’activité il faut également vous inquiéter de savoir si son consentement est toujours d’actualité en lui demandant par exemple de vous dire quand il/elle aime ça. Petit rappel : ce n’est pas parce que vous avez eu son consentement une fois pour une activité, que vous l’aurez systématiquement les prochaines fois. N’oubliez pas de vous en assurer à chaque fois.

« Montre moi quand tu aimes ça ! »

Il ne faut pas hésiter non plus à exprimer son désaccord. Ce n’est pas parce qu’il y a eu des caresses que cela autorise systématiquement à aller plus loin. Ne vous obligez pas à faire quelque chose, vous pouvez à tout moment dire stop, pas besoin de vous justifier. Ce n’est pas non plus parce que vous avez dit aimer une pratique un jour que ce sera le cas tous les jours de votre vie. Les envies évoluent et selon la situation ou le moment, il est tout à fait normal de ne pas avoir envie des mêmes choses !

Devenez un bon coup !

Demander le consentement de votre partenaire vous évitera tout d’abord de lui faire mal et de le/la décevoir. Laissez vous guider par ses envies en lui demandant ce qu’il/elle aimerait que vous lui fassiez. Vous serez au plus près de son plaisir, et sûrement du vôtre par ricochet. Cela l’aidera à se sentir en confiance et à lâcher prise afin de tout vous dévoiler… même peut être ses fantasmes les plus fous !

❗️ Si votre consentement n’a pas été respecté, appelez le 17 (gendarmerie) ou le 3919 (violences faites aux femmes).

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